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“Just say: bon voyage”

2008 fut l’année de la cuite.

2009 oscilla entre année de la meuf et année de la teuf — sans vraiment choisir son camp d’ailleurs.

2010, c’est sûr, sera l’année d’une vaste opération « Let’s Leave Paris ».

Ah bé oui carrément hein.

Disposant officiellement des meilleurs amis du monde, j’ai reçu comme cadal d’anniversaire un compte dans une agence de voyages.

Décollage immédiat

Histoire d’aller voir de plus près quelque lointain pays. Et puis m’en revenir, plein d’usage et raison, vivre entre mes parents tout ça tout ça.

(Les meilleurs amis du monde, je te dis.)

(Mmmh.)

(À moins que ces enfoirés ne veuillent se débarrasser de moi.)

Reste à définir la destination ; et là je ne te cache pas que je suis indécision. À l’origine, ma petite chimère c’était l’Amérique du Sud. Un vaste endroit où les jeunes filles courent nues sous leurs ponchos et, surtout, où il y a des lamas.

*** Circonflexions présente: SERGE LAMA, BERNARD LAMA ET UN LAMA ***

Serge Lama, Bernard Lama et un lama

*** Circonflexions vous a présenté: SERGE LAMA, BERNARD LAMA ET UN LAMA ***

Oui, mais ça c’était avant que je me rende compte que j’ai un cousin à Ottawa, un autre dans le Maine, une amie à Mexico, une autre en Équateur, une troisième à Johannesbourg et une collègue de téléachat à Montréal.

Dilemme ! Abîme !

Et pis d’ailleurs, où aller en Amérique de le Sud ? L’Argentine tient pour l’instant la corde, mais ne me l’a pas encore passée au cou. Car le Chili de haut en bas (ou de bas en haut) ça me plaît assez comme concept, par exemple.

Raaah mais les Balkans, aussi, ça me dirait bien. La Scandinavie m’ensorcelle. L’aire slave m’envoûte. Le Proche-Orient m’emballe.

Bienveillant lectorat, tu l’auras compris: je suis homme de lubies.

Comme a priori je l’envisage en solitaire, il faut qu’il y ait un concept à ce voyage, un prisme, une belle histoire. De quoi habiller un peu la réalité toute nue.

Réenchantons nos vies rabougries, que diable.

Pasque partir pour partir, ça manque de storytelling. Non, il faut partir “sur les traces de quelque chose”. Un peu comme Barney, le geôlier d’Hannibal Lecter dans la tétralogie de Thomas Harris, qui rêvait de voir toutes les œuvres de Vermeer avant de mourir. En voilà un bon concept.

Alors faute d’inspiration immédiate, faisons dans le participatif.

Si tu as des conseils, des recommandations, des super idées à me soumettre, bah tu me laisses un petit commentaire, tu m’envoies un petit mail, et beaucoup d’angelots joufflus te le rendront au centuple.

Je te promets même, car je suis pas chiche, une carte postale de là-bas.

All aboard, c’mon, join Team Zissou.

«Goodbye, Steve.
—Don’t say that, even if it’s true. Don’t say that. It’s too painful.
—What do you want me to say?
—Just say: ‘bon voyage’.
—Bon voyage. »
The Life Aquatic With Steve Zissou (2004)
Aboard with team Zissou